L'Entente SSG s'est vu notifier par le directeur juridique de la FFF sa rétrogradation administrative en CFA. Le club, actuellement avant-dernier de National, annonce via un communiqué qu'il n'a pas l'intention de se laisser faire.
Communiqué de presse
Le directeur juridique de la FFF, M.LAPEYRE, vient de notifier à l'Entente SSG sa rétrogradation administrative en CFA, considérant que l'Entente n'a pas le droit d'intégrer dans ses recettes l'indemnité de 500 K Euros à laquelle ont été condamnées la FFF et la LFP pour avoir privé l'Entente SSG d'une montée en L2 en 2005.
La DNCG cite le déficit qu'aurait l'Entente sans ces 500 000 Euros pour justifier cette décision. Depuis la fameuse affaire qui a vu Clermont être maintenu en Ligue 2 au détriment de l'Entente SSG, la FFF a rétrogradé administrativement l'Entente chaque année malgré l'investissement de 4 Millions d'Euros consentis par ses actionnaires, probablement l'un des plus importants dans cette division. Le Club présente un bilan vierge de toute dette et les collectivités ont investi plus de 6 millions d'euros pour mettre le stade Michel Hidalgo aux normes de la Ligue 2 !!!
Malgré cela, ce n'est qu'en appel et au dernier moment que l'Entente SSG obtient chaque année le droit de s'aligner pour la saison suivante, ses actionnaires continuant à investir leur propre argent pour permettre au projet initial de se réaliser un jour…
L'Entente SSG en appelle désormais aux instances de tutelle de la FFF et de la LFP pour tenter de faire respecter le droit et la justice.
Elle rappelle sa demande à participer au championnat de L2 pour la saison prochaine.
Elle demande que la Fédération et la LFP cessent d'être juges et parties, se permettant d'agir à nouveau en toute impunité pour couvrir une faute lourde de conséquence commise il y a 4 ans.
Par ailleurs, cette nouvelle décision arbitraire met en cause l'intégrité morale et la solidité de l'actionnariat actuel de l'Entente SSG, c'est-à-dire la société ENTENTE HOLDING et ses actionnaires. Ceux-ci se réservent donc le droit, individuellement ou collectivement, d'intenter toute action en justice pour demander réparation pour le préjudice moral qui leur est causé par cet abus de pouvoir manifeste.
Sur le fond et pour mémoire, les dirigeants de l'Entente SSG avaient annoncé lors du dernier passage devant la DNCG, que, quel que soit le résultat sportif de cette saison, la SASP resterait en fonctionnement le temps que le pourvoi en cassation soit reçu et, le cas échéant, qu'un nouveau jugement sur le fond soit éventuellement délivré par le Conseil d'Etat.
Enfin, le club va demander à la Fédération et à la Ligue de Football Professionnel, qui ont décidé d'aller en cassation risquant ainsi une condamnation financière plus importante, de démontrer qu'elles ont bien provisionné la somme de 4,3 Millions d'Euros de dommages et intérêts initialement demandée par l'Entente SSG au titre du préjudice subi par le non-respect des règlements en 2004/2005.
Source : football365
