La famille JACQUINOT

Une bien triste nouvelle


Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du vendredi 26 janvier
http://c.lejsl.com/sport-local/2018/01/26/deces-brutal-de-charly-jacquinot-(28-ans)-ancien-joueur-de-louhans

Football - Nécrologie Décès brutal de Charly Jacquinot (28 ans) ancien joueur de Louhans


Charly Jacquinot. Photo Michel SYLVAIN

Fils de Daniel Jacquinot, ancienne gloire du football bressan, Charly Jacquinot (28 ans) est décédé mardi soir à l’hôpital Béclère de Clamart, suite d’une infection du sang liée à un grave problème cardiaque.

Comptable de métier, il aura assumé plusieurs postes à Mâcon, Montpellier et Paris. Simultanément, Charly donnait un sérieux coup de main à son père, tenancier de l’Hôtel du Chapon Bressan à Branges.

Sur le plan sportif, Charly, solide gaillard, a évolué dans les rangs des jeunes à Louhans-Cuiseaux, puis à l’ES Branges avant de porter les couleurs du FC Chalon au poste de stoppeur ou de milieu défensif. Il était également passé par le RC Lons (R1), Gallargues (Languedoc-Roussillon), pour ensuite revenir à Branges et Sagy.

Garçon tranquille, particulièrement courageux, doté d’un excellent état d’esprit, Charly laisse dans la douleur son père Daniel, sa mère Laurence, sa sœur Élise et son frère Florian. Notre rédaction sportive exprime sa fidèle et affectueuse sympathie.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du mardi 3 septembre
https://c.lejsl.com/edition-bresse/2019/09/03/le-nouveau-challenge-de-jean-luc-jacquinot

Louhans | Portrait Le nouveau challenge de Jean-Luc Jacquinot
À l’époque pour la saison 2014-2015, les 3 formations seniors du club du Bas-Jura accédaient au palier supérieur. Du même coup, Jean-Luc Jacquinot a tenté une première aventure. Puis, il a pris trois années sabbatiques.


Jean-Luc et Daniel Jacquinot unis comme les 5 doigts de la main. Photo JSL /Michel SYLVAIN

Ce sont deux frères unis comme les 5 doigts de la main ! Jean-Luc Jacquinot alias « Vado » et son frère Daniel Jacquinot alias « Tonton » ont tous deux vécu la glorieuse épopée du 9 mai 1986 au stade Marcel-Michelin de Clermont-Ferrand. Tous deux faisant effectivement partie de la formation du CS Cuiseaux-Louhans drivée par René Le Lamer qui allait réussir à décrocher son billet pour la Division (2) au terme d’une farouche empoignade avec le Clermont-Foot. Le score de parité 1-1 permettant aux Bressans de rejoindre l’élite nationale.

Les deux frères joueront encore ensemble durant 4 saisons au plus haut niveau national avant que Jean-Luc ne reprenne son tour de France via Angers, Istres, Le Touquet où il a abandonné la carrière professionnelle en 1993.

La belle aventure en Lorraine

Avant de poser ses valises dans la région, Jean-Luc Jacquinot avait laissé entrevoir les prémices les plus encourageantes dans les rangs de l’AS Nancy-Lorraine qui jouait alors dans la cour des grands en D 1.

Au poste de milieu de terrain, « Vado » semblait promis à un grand avenir lorsque Paulo Orsatti, l’ancien gardien bastiais, avait tout fait pour le faire signer au Besançon RCFC. « Je devais signer à Besançon en juin 1984, lorsque Denis Papas m’a aligné avec Cuiseaux-Louhans pour disputer un match amical face à Sedan. Ce jour-là, j’étais au Top et le club bressan m’a engagé ».

Au terme d’une belle aventure, Jean-Luc Jacquinot a su ensuite se reconvertir en qualité d’entraîneur-joueur.
La valse des clubs

Après la JO Creusot, le FC Autun, le FC Montcenis, l’US Mercurey, Jean-Luc a coaché successivement les clubs de Viriat, Foissiat, Jura-Lacs, Sud-Revermont où il revient cette saison en qualité de coach pour manager l’équipe qui disputera le championnat de Régional (3) dans une poule relevée avec Sagy, Sennecey-le-Grand, Chalon ACF, Chatillon-sur-Seine. « Nous sommes descendus d’un cran dans la hiérarchie en R 3, mais l’envie sera là pour jouer les premiers rôles », avoue Jean-Luc

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du lundi 14 mars
https://c.lejsl.com/sport/2022/03/13/la-belle-aventure-de-tonton-et-de-vado-les-jacquinot-brothers

La belle aventure de “Tonton” et de “Vado”, les “Jacquinot Brothers”

Ce sont deux frangins unis comme les 5 doigts de la main. Daniel l’aîné, Jean-Luc, le cadet ont marqué de leur empreinte la belle histoire du CS Cuiseaux-Louhans. Flash-back sur les “Jacquinot Brothers”.


On l’avait baptisé “Tonton”. Sous une facette débonnaire, Daniel Jacquinot, aujourd’hui âgé de 66 ans, peut regarder dans le rétroviseur avec une fierté bien légitime. « Ici, je me sens très à l’aise. Louhans est un site agréable, de plus, j’aime beaucoup la nature », dit-il. L’enfant de Gray (Haute-Saône) a su d’emblée évoluer de manière favorable dans les rangs de l’INF Vichy (1972-1974). Il est vrai qu’au sein de ce premier contingent, les jeunes pépites du football français avaient privilège à être encadrés par deux grands professionnels : Pierre Pibarot et Gérard Banide.

« En deux saisons, j’ai énormément appris avec eux », explique-t-il. Pas étonnant que “Tonton” ait été à l’époque sollicité par un club huppé de D2 : le RCFC Besançon.

« Nous avons souvent joué les premiers rôles, mais jamais nous n’avons pu accéder à l’élite suprême ».

1977: Daniel Jacquinot quitte la capitale doubiste pour la Haute-Marne. Il rejoint l’ECAC Chaumont, club de très bon niveau en D2 entraîné par Daniel Fromolthz.
Trois ans en territoire Chaumontais avant de faire ses valises pour la Bresse Louhannaise

Lorsqu’il débarque à Louhans le 1er juillet 1980, Daniel Jacquinot va très vite offrir le Gral à son nouveau club. Au poste de milieu offensif avec à ses côtés Alain Ollier et Malek Chikhi, le Franc-Comtois fait un malheur pour sa première saison avec, cerise sur le gâteau, une première accession en D2 paraphée le 9 mai 1981 face au SO Pont-de-Chéruy-Charvieu avec ce but de légende inscrit par Alain Ollier.

Mais il s’agit là d’une particularité notoire : “Tonton” récidivera pour l’histoire, un certain 10 mai 1986 au stade Marcel-Michelin de Clermont-Ferrand, cette fois, avec son frère Jean-Luc titulaire lui aussi, au sein de cette formidable armada drivée par René Le Lamer.

« C’est l’un de mes meilleurs souvenirs, raconte Daniel, d’autant plus que je suis directement à l’origine du but égalisateur d’Alain Zemb, synonyme de retour en D 2 ».
Louhans-Cuiseaux souffle le chaud et le froid

Fidèle supporter du club bressan, Daniel Jacquinot, lequel avait dirigé auparavant l’Hôtel-Restaurant du Chapon Bressan à Branges de 1985 à 2018, estime fort justement qu’un directeur sportif fait cruellement défaut à Louhans-Cuiseaux.







Louhans - “Vado” Jacquinot : « J’ai manqué d’investissement »

De sept ans son cadet, Jean-Luc Jacquinot, 59 ans, aurait du logiquement effectuer un grand parcours professionnel. Il en avait tout à la fois le gabarit, la puissance athlétique et les qualités requises à cet effet

Comme son grand frère Daniel, Jean-Luc Jacquinot a vu le jour à Gray, sept ans plus tard, le 5 janvier 1963. Repéré d’emblée dans les rangs des cadets nationaux du RCFC Besançon, Jean-Luc alias “Vado” Jacquinot a soufflé sa première cape d’international cadets au sein du grand club Franc-Comtois.

« En 1977-1978, nous avions sorti une saison exceptionnelle, dit Jean-Luc, puisque nous avons terminé invaincus face aux meilleurs clubs français du moment : Reims, l’Olympique Lyonnais, l’A.S. Saint-Etienne. Je jouais aux côtés de Pascal Dupraz (NDLR : actuel coach des Verts). » En 1981, Jean-Luc rejoint les rangs de l’AS Nancy Lorraine, il a eu le privilège de disputer à Rennes la finale de la Coupe Gambardella le 11 mai 1982, finale perdue 6-3 face aux juniors de l’AJ Auxerre. Malencontreusement, ce jour-là, Jean-Luc n’aura pas loisir à terminer avec ses partenaires puisqu’exclu à la 85e minute.

Mais ensuite, Jean-Luc Jacquinot qui évolue dans le registre d’un milieu de terrain défensif, va enchaîner toutes les capes d’international : Junior, militaire avec en prime, une superbe victoire dans le Challenge Kentish en 1982 face aux sélections belge et anglaise.

Le fameux doublé Istréen

Le bail de Jean-Luc Jacquinot sera de 4 saisons avec Cuiseaux-Louhans. Il va sans dire que la rencontre du 10 mai 1986 à Clermont-Ferrand a beaucoup marqué “Vado”, tout autant du reste qu’un an plus tard lorsque sur la pelouse du stade Bernard-Bardin à Istres, les Bressans qui étaient menés au score 1-0, l'avaient emporté en toute fin de match avec deux buts signés Daniel et Jean-Luc Jacquinot.

À Angers, où il ne restera qu’une seule saison, Jean-Luc préparera ses valises pour Istres (1990-1992) avant de faire deux ans en D3 au Touquet.

Un parcours de combattant

1994: Jean-Luc débarque au Creusot, il ne séjournera qu’un an dans la cité du Pilon pour boucler ensuite un véritable parcours du combattant via Montcenis, Autun, Chalon-sur-Saône, Mercurey, Viriat, Bresse-Jura, Jura-Lacs pour boucler un bail très réussi sur un exercice quinquennal avant de connaître une nouvelle aventure à Foissiat puis, de poursuivre avec le même enthousiasme au sein du club de Sud Revermont en qualité d’entraîneur.

Ce parcours atypique ne saurait cependant masquer l’aspect déception et amertume, tant il est vrai que “Vado” Jacquinot regrettera encore son manque d’investissement qui aurait pu le lui valoir d’autres lauriers.