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 Jacky BOURLIONNE (Défenseur)

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Philippe
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MessageSujet: Jacky BOURLIONNE (Défenseur)   Jacky BOURLIONNE (Défenseur) EmptyLun 05 Oct 2020, 07:59

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du lundi 5 octobre
https://c.lejsl.com/culture-loisirs/2020/10/04/jacky-bourlionne-je-suis-un-adepte-du-beau-jeu

Jacky Bourlionne : « Je suis un adepte du beau jeu »

Il a su marquer de son empreinte l’histoire du football louhannais. À 68 ans, Jacky Bourlionne, ancien cadre des Transports Prudent, voue un attachement sans faille à Louhans-Cuiseaux et à sa terre natale.


Jacky BOURLIONNE (Défenseur) Title-63
Malgré de nombreuses sollicitations, Jacky Bourlionne a su rester fidèle à sa terre natale et à ses couleurs. Photo JSL /Michel SYLVAIN

Il est passé à côté d’une belle carrière professionnelle. En 1974, Jacky Bourlionne, qui portait alors les couleurs du CS Cuiseaux-Louhans en lice dans le championnat de CFA, avait disputé un match d’essai des plus convaincants à Pont-l’Abbé, dans les rangs du SCO d’Angers, drivé par Pancho Gonzalès, l’ancien joueur mythique de l’OGC Nice.

À la fin de la rencontre, le coach angevin était venu le voir aux vestiaires et lui avait crié haut et fort : « Petit, tu es bon, on te garde ! » Mais, Jacky Bourlionne n’avait qu’une seule idée en tête : intégrer le cabinet d’assurances dirigé par son père, Hubert Bourlionne, ce qui déclencha la colère de l’entraîneur argentin.

Legrand, Belver, Latron : un trio magique

Aligné d’emblée en numéro 10, le jeune stratège louhannais a dû trouver sa voie dans l’axe central défensif où l’étonnante faculté de ses relances et sa défense sur l’homme constituaient les éléments forts d’une panoplie technique de haut niveau.

Au travers de sa carrière, Jacky Bourlionne affirme sans ambages que trois entraîneurs lui ont beaucoup appris. « Il s’agit de Jacques Legrand, Jean Belver et Claude Latron. Grâce à ces trois coachs, j’ai eu le privilège de progresser régulièrement, je leur dois beaucoup. Je suis avant tout un adepte du beau jeu. » Cet amour du maillot jaune et noir, Jacky Bourlionne a su lui faire honneur à maintes reprises. Tout d’abord en mai 1972 au stade de Bram où dans un match couperet face à l’AS Beaune, décisif pour l’accession en CFA 2, il s’est avéré aux côtés de son pote Jean-Marc Michel, du « Goléador » Jean Girardot et de Michel Buathier, le détonateur qui aura permis à la formation de Jean Belver de réaliser l’exploit. « Il nous fallait impérativement gagner sur le score de 5-0, confie Jacky, puisque nous avions été défaits à Beaune 4-0. Comble de bonheur, je marque le premier but et je délivre la passe décisive pour le cinquième but à Jean Girardot. »

Après avoir refusé une offre de Gérard Clayeux, président du FC Montceau, Jacky Bourlionne a participé à l’ascension du FC Louhans dès 1977 avec ses copains : Christian Danjean et Jacquot Fèvre, tous deux disparus aujourd’hui.

Jacky se veut réaliste concernant la situation de Louhans-Cuiseaux : « L’entame est laborieuse, mais comment pourrait-il en être autrement avec une ossature bouleversée durant l’intersaison. Je fais confiance à Fred Jay pour trouver les solutions. »
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MessageSujet: Re: Jacky BOURLIONNE (Défenseur)   Jacky BOURLIONNE (Défenseur) EmptyLun 28 Fév 2022, 06:36

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du lundi 28 février
https://c.lejsl.com/societe/2022/02/27/jacky-bourlionne-le-parcours-du-coeur

Jacky Bourlionne, le parcours du cœur

Il est sans doute passé à côté d’une grande carrière professionnelle alors qu’il avait séduit le staff technique du SCO d’Angers, dirigé par Pancho Gonzalès. Mais, Jacky Bourlionne a préféré ne pas franchir le Rubicon.


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Mai 1972, au stade de Bram, Jacky Bourlionne, balle au pied, vient de perforer la défense Beaunoise. Photo d’archives JSL /Michel SYLVAIN

Balle au pied, c’était un régal pour les puristes. Doté d’une excellente panoplie technique, d’un très bon jeu aérien, Jacky Bourlionne n’avait pas son pareil pour passer en revue les défenses adverses. Tout d’abord en numéro 10 puis, au cœur de la défense, Jacky Bourlionne a toujours su donner le meilleur de lui-même pour les couleurs bressanes. Révélé dans les rangs du Club Sportif Louhans Entente, surclassé en seniors par Jacques Legrand, le tout premier coach du CS Cuiseaux-Louhans, Jacky Bourlionne a très vite éclaté sur l’échiquier régional.

Mai 1972 : Ses premiers lauriers

Il avait 20 ans lorsqu’un certain dimanche de mai 1972, au stade de Bram, la réserve du CSCL joue un authentique “Quitte ou double” pour la montée en CFA. Battus sévèrement à l’aller 4-0 par leur rival de l’AS Beaune, il fallait impérativement un grandissime exploit de troupes de Jean Belver au retour, c’est-à-dire renverser complètement la vapeur et l’emporter sur le score sans appel de 5 buts à 0.

« Impossible n’est pas français » dit-on. Toujours est-il qu’à l’issue d’un match homérique, Bourlionne et ses potes ont réussi leur pari au terme d’une rencontre passionnante remportée 5-0. Deux ans plus tard, Jacky Bourlionne se retrouve capé en Équipe de France amateur qui doit se mesurer à son homologue germanique à Manheim. Victime d’un arrachement des ligaments de la cheville, il sera “out” pour six mois.

Le test probant de Pont-l’Abbé

Mai 1975 : Testé par le SCO d’Angers qui dispute un match amical à Pont-l’Abbé face au Stade Rennais, Jacky Bourlionne réussit un match plein qui lui vaudra, à son terme, l’éloge du coach argentin, Pancho Gonzalès, lequel lui dit en substance « Petit, tu es bon, on te garde ». Dans la foulée, Jacky lui confiera « Il faut que je réfléchisse ! »

Terriblement attaché à sa terre natale mais aussi à sa famille, Jacky Bourlionne optera pour suivre son père, Hubert, au cabinet d’assurances de la rue de Bram.

Il se voit cependant offrir une nouvelle chance avec Gérard Clayeux, président du FC Montceau. Mais là encore, Jacky a récusé l’offre de l’industriel du Bassin minier, préférant suivre Jean Belver, Michel Desbordes, dans leur démarche ciblant la création du Football Club Louhannais en 1976. Vraiment dommage pour ce “Titi” bressan passionné désormais par la pêche à la truite et la chasse.
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