Voici un lien de deux petites vidéos-interviews de Robert Gachon, qui n'est autre que le tout premier buteur de l'Histoire de Cuiseaux-Louhans.
http://www.foot69.fr/Robert-Gachon-il-avait-des-millions-dans-les-pattes-football-Rhone-Villefranche-_a1989.html?PHPSESSID=629d58eadcacb8f5f81641cbe16fd3bc
C'est surtout au début des 2 videos qu'il parle de ses années en Bresse. Y-a-t-il des personnes sur le forum qui allaient déjà voir les matchs à l'époque ? Apparemment, il était très bon.
Robert Gachon avait des millions dans les pattes.
Caladois d'origine et de coeur, Robert Gachon a pourtant passé une grande partie de sa carrière dans la Bresse, à Cuiseaux-Louhans...
Il est pressé Robert Gachon… Mais rarement à l'heure !
Encore aujourd’hui, à 66 ans, dans la vie de tous les jours, après l’avoir été durant vingt cinq ans sur les terrains.
Une vie qui soit dit au passage l'a doté de deux des talents essentiels du sportif : la technicité et la vivacité.
Mais le deuxième de la fratrie des Gachon de Villefranche, dont l’ainé est Jean, l’ancien président du FC Villefranche, a choisi le football.
Parlez-lui alors de sa carrière… Et son rendez-vous important de 10h30 à Lyon –il est 9h- l'est subitement moins.
Une carrière débutée forcément dans le fief du berceau familiale, à Villefranche.
Spécialement venu pour lui un jour en Calade, Albert Batteux, à l’époque sélectionneur de l’équipe de France et entraîneur du grand Stade de Reims, dira à son père : « votre fils a des millions dans les pattes ».
L’idée fait son chemin et, à l’âge de 20 ans, Robert Gachon part faire un essai en Champagne.
Là bas, il est accueilli par Raymond Kopa, en personne, «venu me chercher à la gare avec sa Mercédès ».
Pas suffisant toutefois pour le convaincre de signer à Reims, il est vrai sur le déclin : il choisi Sochaux et « la sécurité de l’emploi chez Peugeot » : une autre époque décidément…
Mais dans le Doubs, l’histoire de ce surdoué du ballon rond bascule définitivement avec une grave fracture du crâne lors d’un tournoi amical en Belgique.
Après six mois de soins, celui qui intéressait aussi le Bayern Munich –il le saura bien plus tard- opte alors pour Louhans, sur l’insistance d’André Bouteiller, alors entraîneur joueur du club bressan.
Il y restera dix ans, du championnat honneur avec Louhans à la D2 avec Cuiseaux-Louhans, fusion oblige, marquant et offrant de nombreux buts : lui le droitier repositionné allier gauche pour faire parler sa vitesse de débordement ou la foudre de son pied droit rentrant.
Dans la Bresse, il s’installe, fonde une famille, joue au football… Et reste insensible aux sollicitations de toutes parts de clubs plus huppés…
Comme il était resté hermétique à celle de l’OL bien plus tôt : « Je ne voyais pas le ballon lorsque j’évoluais en équipe du Lyonnais majoritairement composé de joueurs de l’OL. Pas question donc d’aller chez eux ».
Question de caractère bien trempé, mais pas dans l’alcool puisque Robert Gachon n’en a jamais bu… Ce qui ne constitue pas le moindre des paradoxes pour ce Beaujolais bon teint…