[8ème journée] Ile Rousse - Louhans-Cuiseaux

Ce n'est pas un si mauvais résultat ce match nul à l'extérieur car on a coutume de dire que faire le nul à l'extérieur et gagner à la maison suffit pour être dans les favoris !! seul bémol : Ile Rousse n'a fait, jusqu'à présent, qu'un match nul et des défaites mais sait-on jamais elle va peu-être se réveiller et en titiller d'autres !!!

Boni relate dans ses commentaires d'après match que son équipe a trop reculé en deuxième et a fourni la balle d'égalisation. Il est vrai que notre équipe a un coup de mou en ce moment ! Mais n'est ce pas normal après la débauche d'énergie du début de saison ? Pratiquement au tiers du championnat, nous sommes deuxième à 3 points du premier donc il ne faut pas s'affoler !! Un joueur m'a dit après les trois victoires à l'extérieur ( Limonest, Clermont, Bourgoin) ; " C'est toujours ça de pris pour le cas où on aurait un passage à vide " Il avait raison car d'autres équipes reviennent bien dans le coup et ne seront pas faciles à prendre. Même Saint-Priest peut avoir son coup de mou ! Comme on dit en Charollais c'est à la fin de la foire, que l'on compte les bouses !!! Donc on a encore 18 matches pour coiffer sur le poteau les banlieusards lyonnais .

Le plus inquiétant semble être le fait que l'équipe ne joue qu'une mi-temps selon l'entraineur. C'était aussi vrai à Saint Etienne.
C'est étrange au vu de l'effectif.

Pour le classement rien d'alarmant d'autant plus que la 2ième place peut être qualificative. Il va falloir cravacher.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du lundi 7 novembre
http://c.lejsl.com/sport-local/2016/11/07/louhans-la-bouteille-a-moitie-vide

Football - CFA2 Louhans, la bouteille à moitié vide
Les Bressans ont ramené un nul (1-1) de leur premier déplacement de la saison en Corse, à l’Île Rousse (1-1), chez la lanterne rouge. Avec une certaine pointe d’amertume.

Quelque part, l’Île Rousse est un club corse “comme les autres”. En difficulté hors de ses bases, avec un bilan de 3 défaites en 3 matches avec 10 buts encaissés pour 1 seul marqué. Et plus solide sur ses terres, avec 2 courtes défaites d’un but et un nul au compteur face à des équipes de la première moitié de tableau (St-Etienne B, Aurillac et Bourgoin), avant d’accueillir les Louhannais.

Faire un nul en Corse, c’est souvent considéré comme une victoire. Mais celui du LCFC laisse un goût amer. D’abord parce que l’Île Rousse reste le dernier au classement, avec 2 points gagnés seulement en 7 matches. Mais surtout parce que les Bressans avaient fait le plus dur en ouvrant la marque sur un but de Pourprix (0-1, 40e ).

« Je suis mitigé mais plutôt déçu, oui », lâche l’entraîneur bourguignon Eric Boniface. « On sait que les événements en Corse sont souvent défavorables. Et ils l’ont été. Ce n’est pas facile et je félicite mes joueurs d’avoir su garder leur sang-froid. On revient sans blessé, c’est toujours une bonne nouvelle dans un match aussi engagé. Malgré tout, on menait 1-0 à la pause. Mais je n’ai pas vu la même équipe au retour des vestiaires. Cela me chagrine car ce n’est pas la première fois. On a mis moins d’engagement, peut-être par excès de confiance, je ne sais pas… Donc on ramène un nul avec des regrets. Il faut corriger cet aspect-là car il nous reste 4 matches de championnat (avant la trêve), et aussi un match de Coupe de France qui arrive. »

Et maintenant, cap sur Sézanne

Pour mettre toutes les chances de son côté à Sézanne, dimanche prochain pour le compte du 7e tour, le LCFC n’a pas lésiné sur les moyens en effectuant ce voyage en Corse en avion pour favoriser la récupération. Et pourrait enregistrer aussi le retour de Larose qui a repris l’entraînement. « On est parti durant trois jours quand même. C’est long », confie Eric Boniface. « Les joueurs sont pressés de retrouver leur famille. Je vais ajuster le planning aussi de la semaine et on fera tout de même un décrassage lundi ».

Michaël Rigollet

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du mardi 8 novembre
http://c.lejsl.com/sport-local/2016/11/08/paillot-une-balle-en-plastique-m-a-touche-a-la-pommette


Football - CFA2 Paillot : « Une balle en plastique m’a touché à la pommette »


Sylvère Paillot a vécu 45 premières minutes agitées à L’Île-Rousse. .Photo R. MONTAVON

Des incidents ont émaillé la rencontre de CFA2 de samedi dernier entre L’Île-Rousse et Louhans-Cuiseaux (1-1).

C’est Sylvère Paillot qui en a fait les frais en première mi-temps. Placé sur l’aile gauche de l’attaque louhannaise, l’ancien joueur de Limoges a reçu deux balles en plastique, tirées depuis les tribunes.

« J’ai vu quelques balles passer à côté de moi, ensuite, j’en ai reçues deux dans le dos et une dans la pommette. Je me suis alors dit qu’il ne fallait pas que je tourne la tête vers le public car je pouvais en recevoir une dans l’œil », témoignait-il hier, sans grand affolement et pas vraiment traumatisé par l’événement.

Une fois les quarante-cinq premières minutes disputées, Paillot est passé de l’autre côté du terrain et a ainsi vécu des moments plus tranquilles.
Un incident sans suite

L’incident est désormais clos puisque les officiels de la Fédération, pourtant avertis par les dirigeants bressans et le joueur, n’ont rien remarqué d’anormal dans les gradins.

R. Montavon

Et la prochaine fois, ce sera un pistolet avec de vraies balles, et là aussi la fédération ne remarquera rien d'anormal ?

Et quand on remarque qu'il n'y a rien d'anormal dans les gradins,
ça veut dire que c'est normal qu'un pistolet à billes puisse rentrer dans un stade ?

c'est en corse qu'il fallait vous déplacer la bas les rentre lol

Philippe a écrit:

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du mardi 8 novembre
http://c.lejsl.com/sport-local/2016/11/08/paillot-une-balle-en-plastique-m-a-touche-a-la-pommette


L’incident est désormais clos puisque les officiels de la Fédération, pourtant avertis par les dirigeants bressans et le joueur, n’ont rien remarqué d’anormal dans les gradins.

R. Montavon

Il y a quelques années (2008 ?) pour une motte de terre arrivée sur l'aire de jeu, nous avions eu 1 point de retrait avec sursis et 200 € d'amende si je me souviens bien.

Et il ne s'agissait que de terre et l'auteur de ce jet n'avait pas davantage été retrouvé....

L'incident est clos ? je n'en reviens pas !!! et si notre joueur avait perdu un oeil, on aurait fait quoi ?

L'intention suffit pour définir le caractère dangereux de ce fait !!! Comment peut-on laisser passer cela alors que les supporters sont censés être fouillés à chaque match. Et si cette personne que je ne peux qualifier de supporter avait eu un vrai pistolet et de vraies balles, je vous laisse deviner la suite !!!

Une fois de plus on fait preuve de trop de laxisme en se disant que ce n'est pas très grave mais où va t-on ?

Je viens de faire des recherches dans les archives et effectivement il y a eu un problème de jet de terre lors du match Louhans-Cuiseaux - Tours du 5 avril 2008.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du 5 mai 2008

Citation :

Louhans-Cuiseaux pourrait être pénalisé
A la suite de la rencontre perdue devant les Tourangeaux (0-2) à Bram, l'arbitre assistant M. Cravo a rédigé un rapport faisant état d'un jet de terre sur sa personne. En conséquence, les dirigeants bressans sont convoqués au siège de la FFF à Paris le vendredi 15 mai. Selon René Franquemagne secrétaire général du club bressan, « dans le pire des cas, un retrait d'un point pourrait être effectué à Louhans-Cuiseaux. Néanmoins s'est-il empressé d'ajouter, il n'y a jamais eu jusqu'ici le moindre incident au stade de Bram ». Du même coup, la sanction pourrait être éventuellement assortie du sursis.

et

Citation :

Le : 16-05-2008 à 12 h 19
Nom et prénom : C.S. LOUHANS CUISEAUX 71
Compétition :CHAMPIONNAT NATIONAL GROUPE
Sanction : RETRAIT DE 1 POINT AU CLASSEMENT AVEC SURSIS + AME
Motif : JET DE PROJECTILE SUR OFFICIEL

C'est le fameux contexte corse O
n aurait eu la même scène à Dijon, St Etienne, Lyon, voir Marseille. La LFP aurait sévis très lourdement. Quand on voit qu'un simple envahissement de terrain après une victoire en CDF, la Ligue sévit...

J'ai un souvenir à Bastia, où les joueurs dijonnais avaient reçus des coups après un match, par des gars de la "sécurité". S'était, il y a 7 ou 8 ans. Soit un match en "L2".

Une petite remarque : J ai cru lire que l équipe louhannaise s était déplacée a 14 joueurs en Corse a l ile rousse. Sans deuxieme gardien vu que PETIT était le dernier rempart de la réserve a St Sernin du Bois.
Comment peut on prendre le risque sur un voyage de trois jours partir avec un seul gardien de but sachant que le titulaire peut tomber malade ou avoir un autre soucis ?
De plus, le contingent de personnes lors de ce périple semblait composé d une vingtaine de personnes. Ce qui me fait penser que le club privilégie l apport de bénévoles ou autres au détriment de l équipe première.
Est ce que le match de la réserve a St sernin du bois était une priorité ?
J espère ne pas me tromper dans mon analyse.

la tornade a écrit:

Une petite remarque : J ai cru lire que l équipe louhannaise s était déplacée a 14 joueurs en Corse a l ile rousse. Sans deuxieme gardien vu que PETIT était le dernier rempart de la réserve a St Sernin du Bois.
Comment peut on prendre le risque sur un voyage de trois jours partir avec un seul gardien de but sachant que le titulaire peut tomber malade ou avoir un autre soucis ?
De plus, le contingent de personnes lors de ce périple semblait composé d une vingtaine de personnes. Ce qui me fait penser que le club privilégie l apport de bénévoles ou autres au détriment de l équipe première.
Est ce que le match de la réserve a St sernin du bois était une priorité ?
J espère ne pas me tromper dans mon analyse.

Même chez les pros (en L2), certains entraîneurs se déplacent sans gardien remplaçant.
Certes, c'est un choix risqué, mais qui permet d'avoir un joueur de champ supplémentaire.

Mika21 a écrit:

la tornade a écrit:

Une petite remarque : J ai cru lire que l équipe louhannaise s était déplacée a 14 joueurs en Corse a l ile rousse. Sans deuxieme gardien vu que PETIT était le dernier rempart de la réserve a St Sernin du Bois.
Comment peut on prendre le risque sur un voyage de trois jours partir avec un seul gardien de but sachant que le titulaire peut tomber malade ou avoir un autre soucis ?
De plus, le contingent de personnes lors de ce périple semblait composé d une vingtaine de personnes. Ce qui me fait penser que le club privilégie l apport de bénévoles ou autres au détriment de l équipe première.
Est ce que le match de la réserve a St sernin du bois était une priorité ?
J espère ne pas me tromper dans mon analyse.

Même chez les pros (en L2), certains entraîneurs se déplacent sans gardien remplaçant.
Certes, c'est un choix risqué, mais qui permet d'avoir un joueur de champ supplémentaire.

Et puis ça arrive combien de fois un gardien blessé ou expulsé en plein match ?

A propos du pistolet à bille, ci-dessous un arrêt du Tribunal Administratif de Marseille du 11 juillet dernier dont je me demande s'il peut nous être applicable.

Pour résumer :

1) Le 17 mars 2013, l'association Sports Olympiques (S.O.) Le Lavandou, club de football de la division d'honneur régionale, devait disputer un match l'opposant au Trinité Sport Football Club sur le terrain de ce dernier ;

2) Toutefois, suite à une altercation provoquée par le capitaine de l'équipe du Trinité Sport Football Club et craignant pour leur sécurité, les dirigeants du club S.O. Le Lavandou et six joueurs ont quitté les lieux ;

3) Saisie par l'association S.O. Le Lavandou, la commission régionale de discipline de la ligue de Méditerranée de football a, le 30 avril 2013, décidé que le match serait joué sur un terrain neutre et, retenant la responsabilité du club recevant, a prononcé une sanction d'un match de suspension ferme de terrain à son encontre et une amende de 100 euros ; que par la même décision, cette commission a prononcé une sanction de deux matchs de suspension ferme à l'encontre du capitaine de l'équipe du Trinité Sport Football Club ;

4) L'équipe du S.O. Le Lavandou a remporté le 12 mai 2013 le match joué sur terrain neutre ;

5) Toutefois, sur appel du Trinité Sport Football Club, la commission supérieure d'appel de la fédération française de football (F.F.F.) a décidé le 27 juin 2013 d'annuler la sanction prononcée contre ce club et a donné le match perdu par pénalité contre le S.O. Le Lavandou, la sanction prononcée à l'encontre du capitaine de l'équipe adverse étant maintenue ;

6) Le S.O. Le Lavandou a ensuite saisi le comité national olympique et sportif français, qui a proposé le 19 août 2013 le maintien de la décision prise par la F.F.F. ;

7) Le le S.O. Le Lavandou, après s'être expressément opposé à cet avis, a saisi le tribunal administratif de Toulon d'une demande tendant à titre principal à l'annulation de la décision du 27 juin 2013 ; que la fédération française de football relève appel du jugement du 8 octobre 2015 par lequel le tribunal administratif a annulé cette décision, en tant qu'elle porte sur la sanction prononcée à l'encontre du S.O. Le Lavandou.

La Cour Administrative d'Appel de Marseille a donné raison au club du Lavandou en ces termes :

Considérant que l'association S.O. Le Lavandou soutient que, le 17 mars 2013, lors de l'arrivée de l'équipe sur le stade, M.B..., joueur de cette équipe, a été pris à partie par le capitaine de l'équipe du Trinité sports football club, qui l'a ensuite agressé ; que la fédération française de football, s'appuyant notamment sur les déclarations d'un arbitre assistant, a estimé qu'aucun acte de violence n'avait été commis ; que, toutefois, cet arbitre assistant n'était pas présent au début de l'incident ; qu'il a d'ailleurs admis qu'il était probable que des coups aient pu être échangés à un endroit non visible de lui ; que des membres de l'équipe de l'association S.O. Le Lavandou ont immédiatement informé l'arbitre assistant et le délégué de la Ligue méditerranéenne de l'agression physique dont a été victime M.B... ; que ce dernier, à qui il ne saurait être reproché de n'avoir pas fait constater ses blessures par l'arbitre assistant ni de ne pas avoir déposé plainte, a fait établir le lendemain un certificat médical mentionnant la présence d'ecchymoses du cou et de l'oreille gauche ; que le président de l'association S.O. Le Lavandou a par la suite déposé plainte ; qu'il ressort de l'ensemble de ces éléments qui revêtent un caractère suffisamment probant que la réalité de l'agression physique dont a été victime M. B... est établie ; que, par suite, la fédération française de football a commis une erreur de fait en considérant qu'aucun acte de violence n'avait été commis avant le match ;

Considérant qu'au regard de l'agression ainsi commise, les dirigeants de l'association S.O. Le Lavandou ont pu légitimement craindre pour la sécurité de leurs joueurs et prendre la décision de ne pas disputer la rencontre, quand bien même le club du Trinité Sports Football Club aurait proposé de faire appel aux services de gendarmerie ; que la circonstance que certains joueurs sont restés sur les lieux et ont partagé une collation avec des joueurs de l'équipe adverse ne saurait, en elle-même, être interprétée comme le signe que les conditions de sécurité étaient de nouveau assurées ; que, dès lors, en estimant que la décision de l'association S.O. Le Lavandou de ne pas disputer la rencontre apparaissait abusive et constituait un refus de jouer, la fédération française de football a commis une erreur manifeste d'appréciation

https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechExpJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000033074845&fastReqId=1323823669&fastPos=8