Eddy PAPILLON

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du mercredi 4 juillet
https://c.lejsl.com/edition-charolais-brionnais/2018/07/04/8-h-28-mn-d-effort-pour-eddy-au-marathon-du-mont-blanc

Charolles 8 h 28 mn d’effort pour Eddy au marathon du Mont-Blanc



Eddy Papillon, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Charolles. Photo DR

2 900 mètres de dénivelé sur 42 km, c’est le défi que s’était lancé Eddy Papillon en participant dimanche au marathon du Mont-Blanc à Chamonix. Le défenseur central du FC Chalon, professeur d’EPS au collège Guillaume-des-Autels de Charolles, n’en revient toujours pas d’avoir terminé cette épreuve, qui figure dans le top 5 des courses mondiales de trail, en se classant 1 224e sur 2 500 inscrits. Environ 700 abandons ou disqualifications ont été dénombrés. « Je ne me suis préparé qu’à la fin de la saison du championnat de football, précise-t-il. Je ne pensais pas tenir 8 h 28 d’effort, surtout avec des températures avoisinant les 35 °C, mais il y a une telle ambiance, que ça donne des ailes », sourit-il.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du lundi 10 septembre
https://c.lejsl.com/sport-local/2018/09/10/sept-points-de-suture-pour-le-chalonnais-eddy-papillon

Foot - Régional 1 Sept points de suture pour le Chalonnais Eddy Papillon


Image impressionnante du Chalonnais Eddy Papillon

Le FC Chalon (Régional 1) s'est imposé à la dernière minute, ce dimanche, sur le terrain de Saint-Apollinaire (2-3). Les hommes de Rémy Dureuil ont jeté toutes leurs forces dans la bataille (c'est un euphémisme) en fin de rencontre et sont parvenus à prendre les trois points sur un ultime but de Jordan Santa Cristina.

Sur l'action précédant cette réalisation, le défenseur central Eddy Papillon a tenté une tête plongeante. Malheureusement, son adversaire direct a fait de même et les deux joueurs se sont évidemment percutés. Le Chalonnais était quitte pour une légère commotion cérébrale, un œil au beurre noir, un point de suture à la pommette et six autres à l'arcade. Il est sorti de l'hôpital dans la soirée de dimanche et a pu mener normalement ses autres activités. Plus de peur que de mal.

https://www.youtube.com/watch?v=LGT0dnejgpM

C'est très marrant mais je ne vois pas trop le rapport. Tu trouves que Papillon, c'est dur à porter ?

Non je ne trouve pas que ce soit dur à porter car le papillon a une image positive synonyme de printemps, de légèreté, de douceur de vivre. Ca ne m'a pas empêché d'avoir souri la 1re fois que j'ai lu son nom. C'est clairement moins dur que Connard, Frankeinstein ou Cocu nous sommes d'accord.
Je me suis assez souvent tapé des délires avec son nom sur le forum ou au stade pour avoir envie de poster ce reportage avec cette galerie de personnages tous très touchants et attachants.

En tapant son nom dans google on trouve qu'Annie Lacuisse-Chabot exerce toujours, sur Paris.

La charcuterie Meurdesoif existe toujours a priori.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition du samedi 25 juillet
https://c.lejsl.com/sport/2020/07/24/les-sacrifices-des-freres-papillon-pour-le-velo-et-le-ballon-rond

Omnisports | Série famille Les sacrifices des frères Papillon pour le vélo et le ballon rond
L’un est cycliste à Étupes et l’autre footballeur à Chalon. Les frères Papillon, Lucas (26 ans) et Eddy (29 ans), originaires de Chagny, se retrouvent aujourd’hui par le biais de leur passion commune pour le sport alors qu’elle les a séparés durant des années.


Lucas Papillon (à gauche), avec son maillot cycliste du CC Étupes, aux côtés de son frère Eddy, footballeur et capitaine du FC Chalon en 2019-20. Photo JSL /Michael RIGOLLET

Casquette pour Lucas. Chemise pour Eddy. La même taille ou presque, même si l’un a plus de cheveux que l’autre. Quand on voit arriver les frères Papillon, au coude à coude sur les quais de Saône juste avant la séance photo, la complicité est palpable. Et pourtant, elle n’a pas toujours existé durant leur adolescence. La faute à quoi ? Au sport !

« On n’a pas été proches durant des années, reconnaît Eddy. Lucas était trop dans le monde du sport. On n’a rien partagé durant ces années-là. En fait, le sport nous a séparés alors qu’il aurait dû nous rapprocher. Je n’arrivais pas à comprendre que mon frère devait faire autant de sacrifices. »

Internat à Gueugnon

Force est de reconnaître que les frères Papillon ont évolué dans deux mondes différents, pour ne pas dire opposés : le foot et le cyclisme. L’aîné, Eddy, s’est exilé à 13 ans en section sportive à Gueugnon. « J’ai fait du foot dès l’âge de 6 ans à Chagny avec mon père en tant que coach jusqu’à l’âge de 12 ans, se souvient-il. Je suis parti en internat à Gueugnon. Je suis revenu à 16 ans à Chalon en section sportive à Emiland-Gauthey où là, durant un an, j’ai retrouvé mon frère qui était en classe de seconde. »

L’une des rares périodes où leurs chemins se sont croisés durant l’adolescence. Car pendant que le grand frère tentait de percer dans le foot, le petit Lucas se faisait une place dans le monde du vélo. « Quand mon père a arrêté la moto, il a fait du VTT pour retrouver un peu des sensations. Il m’emmenait pour faire des randos. Je suis devenu passionné par ça, confie Lucas. Je me suis très vite mis à la route. J’ai fait mes gammes au VTT Loisirs Chalonnais. J’étais à fond dans le vélo. »

Dépassement de soi

Section sportive au lycée puis cap sur Vaulx-en-Velin en 2013. Avant de rallier le CR4C Roanne en 2015 avec lequel il remporte en 2018 la Coupe de France DN1. Lucas Papillon (26 ans), désormais sociétaire du CC Étupes depuis un an, s’apprête à raccrocher après avoir raté d’un rien l’opportunité de faire une carrière pro sur le circuit international. Mais il a tout donné. Jusqu’à se perforer le quadriceps (ndlr : 55 points de suture après une chute en 2016).

Un tournant qui change sa vision de la pratique sportive. Et qui le rapproche aujourd’hui de son frère. « Je détestais le foot. Pour moi, un sportif doit être dans le dur et vraiment toucher ses limites dans sa pratique. Dans le foot, il y a aussi de la technique, du talent… Mais pour moi, le sport c’est, avant tout, être soi-même face à ses limites, lâche-t-il. Maintenant, je suis dans une autre démarche. Je vois le sport différemment. Je viens de faire le tour du mont Blanc en road trip avec des potes en vélo. »

Ligne directrice

Paradoxalement, Eddy Papillon (29 ans), lui, fait un peu le chemin inverse. « J’ai toujours eu envie de partager des émotions avec mes coéquipiers dans un vestiaire. Lucas, il suit une ligne directrice de fou. J’ai un grand respect pour la rigueur qu’il met depuis tout petit. À l’âge de 16 ans, il pesait son cacao ! Moi, je n’ai jamais fait ça. Depuis tout jeune, il est dans le dépassement de soi. Et moi j’y viens seulement maintenant en vieillissant. J’ai fait le Trail du mont Blanc pour voir mes limites en pensant notamment à mon frère. J’ai aussi battu mon record du 10 km pendant le confinement. Je me mets mal physiquement alors que mon frère va bientôt basculer dans le plaisir et le partage. Tout s’est inversé » conclut Eddy Papillon.

Lucas suit une ligne directrice de fou. J’ai un grand respect pour la rigueur qu’il met depuis tout petit. À 16 ans, il pesait son cacao ! Moi, je n’ai jamais fait ça

Eddy Papillon

Une vraie famille de sportifs

Comme souvent, le virus du sport se transmet par le lien familial. Le père de Lucas et Eddy Papillon, Eric, a pratiqué le rugby dans sa jeunesse avant de se consacrer à la moto puis de coacher Eddy au foot, avant de suivre Lucas dans le cyclisme (voir par ailleurs). L’oncle de Lucas et Eddy, Christophe, a également été vice-champion du monde de lutte sambo. Et leur cousin n’est autre que Jérémy Crétin, footballeur emblématique du FC Montceau.

Repères

■ Eddy PAPILLON

Né le 8 mai 1991 (à Saint-Rémy)

➤ Joueur de foot au FC Chalon (Régional 1)

Clubs successifs : Chagny, Gueugnon, Chalon, Louhans-Cuiseaux, Chalon.

■ Lucas PAPILLON

Né le 25 avril 1994

(à Saint-Rémy)

➤ Coureur cycliste au CC Étupes (DN1)

Clubs successifs : VTT Loisirs Chalonnais, Vaulx-en-Velin, CR4C Roanne puis CC Étupes.

Pour fêter les retrouvailles  



J'vais vous raconter l'histoire d'une chenille qui a voulu s'envoler, puis s'est écrasée.

Papillon pour ses 20 ans
Est le capitaine de Louhans
Son président Dro-Dro Prudent
Lui offre un contrat d'deux ans
Mais il dit "Nan Nan"
"J'préfère signer à Chalon"
Pour ne pas voir que cette erreur coûte cher
Il ferme les yeux et ouvre une bière

Il tape
Un coup d'tête sur la barre
Il tape
Un coup d'tête sur la barre

Papillon pour ses 30 ans
Est un pilier d'la Clé des champs
Son président l'invite de temps en temps
A déjeuner au Cheval Blanc
Il a vu ses potes d'avant
Loin de lui monter c'est rageant
Et il commence à croire
Que cette fois c'est trop tard
Emmitouflé dans son cafard
Maintenant il joue ailier droit

Il centre
Derrière le but ça part
Il centre
Derrière le but ça part

Dix ans de carrière n'ont suffi
A l'voir réussir un seul dribble
Et comme il aime bien quand on l'taquine
Papillon il est mort de rire
Mais il gagne la Coupe de France
(Il) Danse au Stade de France
Non j'déconne il n'y a aucune chance
C'était pour la rime en 'Anse"

Il boit une dernière Poire

Pas amer et ni envieux
Eddy pour nous il est heureux
Tu vois p'tit père
C'est un aveu
On ne t''a pas oublié, Vieux

J'écris aussi des parodies de temps en temps et je dois dire que je trouve celle-ci particulièrement réussie ! Bravo Doudou !

Papillon s'est offert un doublé le week-end dernier en championnat, à Levier.

https://www.fff.fr/competition/match/24650878-a-s-levier-f-c-chalon.html

La victoire de Papillon en fin de vidéo.

A seulement 32 ans, Papillon a raccroché les crampons en juin dernier.

https://www.lejsl.com/sport/2023/06/04/chalon-offre-un-joli-cadeau-d-adieu-a-belorgey-et-papillon

Philippe, si tu peux nous mettre l'article avec le passage le concernant, merci.

Extrait du Journal de Saône et Loire, édition 4 juin 2023
https://c.lejsl.com/sport/2023/06/04/chalon-offre-un-joli-cadeau-d-adieu-a-belorgey-et-papillon

Chalon offre un joli cadeau d’adieu à Belorgey et Papillon
Large vainqueur de Fauverney ce dimanche à domicile, pour la dernière journée de championnat, le FC Chalon a salué comme il se doit l’arrêt de son coach, Sam Belorgey, et celui de son capitaine, Eddy Papillon. Les deux hommes laissent le FCC à une belle 3e place et avec quelques larmes aussi.

Chalon - Fauverney
7-2

Une page se tourne au FC Chalon. Ce dimanche, Samuel Belorgey, 43 ans dont 26 au club, et Eddy Papillon (32 ans), 12 ans de FCC derrière lui, deux figures emblématiques respectivement entraîneur et capitaine, ont fait leurs adieux au club chalonnais. Dans l’émotion, forcément. Et honoré par une haie d’honneur. Méritée. « Je ne m’y attendais pas, j’avais dit que je ne voulais rien de spécial, mais c’est un joli cadeau d’adieu. Je ne pouvais pas espérer meilleure sortie », réagissait Sam Belorgey, un cadre photo sous le bras, son fils Noa dans l’autre, et les yeux embués. « C’est fini pour moi, je fais trop de choses à moitié et j’ai envie de consacrer plus de temps à ma famille, livrait Eddy Papillon. Mais c’est beau de finir comme ça avec Sam. Ce n’était pas prévu, mais on est lié tous les deux. C’est une belle fin. »
Attaque de feu

Car les Chalonnais ont mis un point d’honneur à leur offrir une sortie en beauté. Avec un festival offensif. Avec une ligne d’attaque en feu qui a fait passer un calvaire à la défense côte-d’orienne. Avec cinq buts en une mi-temps. Dont deux doublés. Un pour Kibouka (6e , 44e ) et un autre de Sangaré (14e , 26e ), plus un but de Djellouli (31e ), idéalement servi par un Chems Kassi intenable, auteur pour sa part de 3 passes décisives. Dépassé, Fauverney était revenu à 2-1 grâce à Bourdon (20e ) avant de subir les vagues chalonnaises

Papillon roi du suspense

En seconde période, Werner Thuiland y allait aussi de sa petite réalisation 7 minutes après son entrée en jeu (6-1, 52e ). Avant que Kassi ne provoque un penalty, généreusement offert en cadeau de départ à Eddy Papillon pour que la fête soit totale. Penalty… raté par le capitaine chalonnais, qui parvenait tout de même à marquer en deux temps, du pied gauche (7-1, 72e ). « C’était pour mettre un peu de suspense, à l’image de ma carrière », souriait le défenseur du FCC remplacé en larmes à la 85e. Durlin stoppait, lui, la sanction accordée à Fauverney et frappée par Mathieu Lamouret (83e ), mais il avait dû s’incliner juste avant sur le contre conclu par Bourdon (7-2, 82e ). Rien qui ne puisse gâcher la fête ni le porté en triomphe de Sam Belorgey qui laisse donc le FC Chalon à la 3e place avant l’arrivée de Kevin Garnier l’an prochain. « Je suis content de laisser l’équipe sur le podium et fier de le faire avec 95 % de joueurs formés au club. On laisse des bases solides. On a su créer quelque chose. » Une trace quasi indélébile.