Extrait du site www.madeinlens.com
Pour ceux qui comme moi, ignoraient que notre club avait déposé le bilan il y a 5 ans......
http://www.madeinlens.com/index.php/news/1-rc-lens/7250-michel-ettorre--l-arnaud-brocard-doit-partir-pour-jouer-r.html
Ettorre : « Arnaud Brocard doit partir pour jouer »
.Michel Ettorre : « Arnaud Brocard doit partir pour jouer »
Mardi 26 Mai 2009 23:12 .Interrogé sur Lens Info, Michel Ettorre est revenu longuement sur le cas d’Arnaud Brocard : « C’est un gosse que je suis allé chercher à Cuiseaux-Louhans quand le club a déposé le bilan, il avait 17 ans. J’ai eu la chance de travailler en formation quelques années avec lui, ensuite je l’ai redécouvert cette année. Il s’était un peu endormi, puisqu’il était 3e ou 4e gardien, bien que je n’aime pas les numéros chez les gardiens, il faut passer au-delà. Il faut beaucoup d’ambition et de patience à la fois. Je me suis juré, et je lui ai encore redit il y a deux jours, de lui trouver un club « propre » et formateur. Pour franchir ce palier qu’il n’a pas eu. Il a connu le grand bonheur de jouer sept matchs cette année, il a très bien rempli son contrat de gardien professionnel – car je n’aime pas le mot « remplaçant », on est gardien de but professionnel avant tout. Il faut absolument qu’il franchisse ce palier, pour être numéro un quelque part. Ca, il ne l’a pas bien perçu quand je lui annoncé au mois de janvier. Il commence à le comprendre un peu plus maintenant. On ne quitte jamais le Racing Club de Lens avec gaieté, mais c’est peut-être pour mieux le revoir plus tard. »
L’entraîneur des gardiens lensois estime que son jeune protégé a beaucoup travaillé et doit maintenant jouer : « Arnaud me boude, et il a peut-être raison de le faire, mais il ne comprend pas que je ne souhaite pas le garder. Je le disais depuis le début de saison, avant que la décision des dirigeants ne tombe, par amitié et par respect pour lui : on ne peut pas travailler autant qu’il l’a fait sans être récompensé par le jeu. Moi je n’aurais pas pu concevoir mon métier sans jouer. Lorsqu’on m’a fait comprendre que je ne serais peut-être pas le futur titulaire du poste, je suis parti tout de suite. J’ai gagné des coupes derrière, et je suis revenu, j’ai montré que j’étais capable de le faire. Quand on est sûr de soi, que l’on aime son club et son métier, on peut se surpasser. Je me heurte souvent aux 2e, 3e ou 4e gardiens, qui ne me comprennent pas toujours dans ma sévérité. Je suis beaucoup plus exigeant par moments avec les remplaçants qu’avec le titulaire. Les gens de l’extérieur ne le comprennent par forcément non plus lorsqu’ils viennent assister aux entraînements, où je marche sur mes gardiens et me montre très dur, très exigeant. Pour que le numéro un soit bon, il faut que les gars derrière soient très forts, mettent la barre très haut, et maintiennent une pression constante. Il faut encore plus travailler quand on ne joue pas, et c’est très frustrant. »
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